La Foire Internationale de l’Art de Casablanca dans sa deuxième édition
illustre si bien le chemin parcouru en matière d’art et de culture plastique, tout en relevant les défis de la qualité et de la rigueur. Elle nous invite à prêter plus d’écoute aux espaces libres de la création qui s’attachent beaucoup à l’avenir de la culture visuelle qu’à son passé, et ce à travers la vivacité et la diversité de ses expressions contemporaines. Il est à noter que cette
diversité (sculpture, design, performance, céramique, peinture, art vidéo …) enjambe les frontières entre les pratiques artistiques et demeure le cœur battant de cette Foire, première de son genre au Maroc.
Les organisateurs sont convaincus que les vrais artistes, toutes générations et tendances confondues, auxquels ils rendent un grand hommage sont des acteurs socioculturels armés de la volonté tenace de conquérir, en silence et dans l’humilité, l’univers de la création aux aspirations universelles. Tous ces acteurs s’acharnent à défendre le droit de rêver et d’expérimenter savamment tout un arsenal de procédés artistiques.
Il s’agit d’un véritable défi, celui de contribuer à la promotion des œuvres créatives qui sortent des sentiers battus, tout en tablant sur l’innovation et la médiation culturelle. D’où l’intérêt de l’approche participative de Everycom ,d’où l’aspect novateur de son ouvrage. Le souci majeur est de valoriser de nouvelles ambiances créatives et signifiantes et d’apporter également une nouvelle perception du temps et de l’espace, ouvrant la voie à une plus grande liberté dans les modes d’expression.
« Pour un imaginaire commun », telle est la devise de cette nouvelle édition qui se veut un rendez-vous régulier et qui s’adresse principalement aux artistes créateurs pour leur permettre de renforcer davantage leurs cultures interactives de partage et de dialogue.
C’est un vrai chantier de la créativité qui s’ouvre aux autres et accueille à bras ouverts toutes les initiatives explorant les possibilités de l’image et révélant aux récepteurs quelques portes d’un imaginaire entre rêve et réalité : « l’art est un grand enchantement pour l’homme…Sans pain l’homme meurt de faim, mais sans art il meurt d’ennui. », disait Jean Dubuffet.
Merci Everycom d’avoir osé nous initier aux univers de la beauté
inaccoutumée qui génèrent nos émotions et suscitent nos interrogations. N’est ce pas là un écho de la générosité silencieuse et de la citoyenneté universelle !