L’espace d’exposition de l’Hôtel Sheraton

Zine rend hommage à la femme
L’espace d’exposition de l’Hôtel Sheraton de Casablanca abrite du 18 au 30 Janvier 2011 les

œuvres récentes de l’artiste peintre Abdellatif Zine.



Zine Abdellatif
Né en 1940 à Marrakech

Président Fondateur du Syndicat Marocain des Artistes Plasticiens Professionnels
Fondateur de l’Union des Syndicats des Artistes Marocains
Président de l’ANAP (Association National des Arts Plastiques)
Membre fondateur  de la mutuelle des artistes
Médaille d’or par la Société Académique Française Art - Sciences - lettres
Expert assermenté auprès des tribunaux pour les beaux arts
Musées : 
- Amérique : Musée Coca Cola Atlanta
- Maroc        : Musée Palais Royal Fès
- Japon         : Musée d'Art moderne de Tokyo
- Téhéran      : Musée de Téhéran

Expose à travers le monde depuis  1960.

1960-1962: Ecole Municipale des Beaux Arts de Casablanca MAROC. 1963-1965 :Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts PARIS.1963-1964: Assistant décorateur de WAKIEVICH Cinéma Théatre PARIS. 1963-1965 : Critique pigiste à la Radio télévision française “RFI” PARIS .1966 : Exposition Maison de la pensée TUNIS . 1964 : Exposition Los Angeles  USA . 1965:  El Retrio MADRID . 1965:  8ème Biennale de Sao-Paulo BRESIL .1965:  4ème Biennale PARIS .1966 :  Maison de la culture TUNIS . 1966: DAKAR . 1967:  ROME. 1969 : TEHERAN. 1969: " Marocanschollin "COPENHAGUE .1988:  RIO BRESIL. 1988:  FMI "  WASHINGTON. 1988: Film Télévision " Rapprochement " Afrique-Amérique NEW-YORK . 1990:  Création du Trans’Art Première Mondiale du Trans’Art à Marrakech en présence 140 critiques et journalistes MARRAKECH .1991:  Création Peintres sur Tapis " Art Fonctionnel " . 1992: colors of jazz MARRAKECH-AGADIR .1994 " L’APPEL A LA PAIX "MOSCOU. 1994 TRANS’ART, ouverture du 34 ème Festival Internationnal de Jérusalem, pour la relance de Paix JERUSALEM. 1995 :Champs de Mars " TRANS’ART Ministère de la Culture et de la Mairie. PARIS. 1996: Report du " TRANS’ART " au champs de Mars en FRANCE. 1996:  MONACO. 1996: KOWEIT CITY . 1997: CAIRE. 1998: Film sur le TRANS’ART à Marrakech par la TV Japonaise NHK JAPON .1999 : TRANS’ART Temps du Maroc en France 4 représentations au théâtre TRIANON PARIS. 2000: FADAE ENNASS  I, II  et III Artistes à l’œuvre devant le public (place Mohammed V) CASABLANCA.  2003 "Empreintes de l’Espoir“ Contre le Terrorisme avec les empreintes des artistes Marocains, offerte à S.M. le Roi Mohammed VI. 2003: “Empreintes du Sport » Vélo, Tennis, Foot, Golf.  2005 Président du 1er Salon National d’Art Contemporain (145 artistes ) CASABLANCA. 2006:  Montreux SUISSE.  2006: Guadalmina ESPAGNE.  2007: Sport’Art TOKYO- JAPON.   2007:  Réalisation de FANTASI’ART.( Alwane Al Baroude).   2007: Invité d’honneur à Abou-dabie EMIRATES . 2010 : Villa des Arts Rabat“ Rétrospective de 50 années de créations“RABAT.

Ecrits sur Abdellatif Zine

«  Comme Gharbaoui, Charkaoui, ZINE a été formé aux Beaux – Arts, dans son cas, à la fois à Casablanca puis à Paris .Il eut un projet essentiellement esthétique. Il tenta, mais pendant peu de temps, de développer sa création selon les normes nouvelles au Maroc de l’abstraction importée d ‘Europe. Il l’abandonna rapidement .Si on ne considère que la thématique de ZINE, on pourrait parler  de son œuvre post- orientaliste. Il reprend en effet les mêmes sujets que les peintres de la période précédente. Mais dés que l’on considère les moyens employés, non les outils, couteaux et pinceaux, mais les couleurs et la manière se peindre, on est obligé d’ajouter le préfixe «  post » à orientalisme. ».
UN DESTIN, UNE VIE
JEAN- FRANCOIS CLEMENT – Ecrivain

«  Partant d’un modèle à l’état de vestige, il opère successivement  des métamorphoses pour aboutir à un objet identifiable ; à savoir une toile qui vous parle de votre réalité, de vos racines et de vos potentialités. Si tant est qu’une toile, comme un poème, peut aider à vivre, en libérant l’inconscient des couches mortes, d’une peau morte, eh bien ! Une toile de ZINE libère celui qui la voit d’une certaine cécité. Cette œuvre remarquable et qui a déjà sa place dans le patrimoine pictural mondial, pour s’être accomplie solidairement dans un milieu difficile, imperméable à la nouveauté, doit figurer, comme une ambassadrice, dans toutes les expositions de la peinture marocaine à l’étranger. ».
MOHAMMED KHAIR- EDDINE- Poète et romancier
JEUNE AFRIQUE

« (…) Il a évidemment son approche qui est une approche anthropologique et culturelle. Mais il fait partie d’une famille éparse qui sera de plus en plus nombreuse et qui sera justement celle de la création d’une culture appropriée à ce présent permanent qui est le nôtre depuis que cette société post-moderne  coexiste avec la vieille modernité qui essaye de se mettre à jour, tant que la post- modernité vit le plein présent de ses recherches et de ses intuitions. Ces intuitions post-modernes : c’est justement la démarche de Zine que je voudrais saluer ici comme un facture de culture nouvelle qui vient se rapprocher et s’insérer dans une très grande interrogation qui n’a pas de limites et qui est vraiment planétaire. ».
TRANS’ART
PIERRE RESTANY- Critique d’Art


« La cérémonie traditionnelle est ici synthétique par l’accomplissement successif des cinq danses qui correspondent aux cinq couleurs et aux cinq forces spirituelles invoquées. Au  cours de chacune de ces cinq danses, ZINE, muni d’un pot de couleur ; asperge le danseur qui, vêtu de blanc, reçoit la couleur sur ses habits et dépose sur la toile les empreintes de cette couleur qui se révèle en lui au moment de la transe et de l’incarnation de l’esprit. Lorsque chaque danseur a imprimé sa couleur sur les deux supports sol- mur, l’artiste asperge de toutes les couleurs un dernier danseur qui dépose lui aussi les empreintes de la transe sur la toile. Enfin ; ZINE clôture l’intervention en achevant la toile -mur avec du blanc et du noir. La toile au sol devient un mélange complexe des cinq couleurs utilisées, constat plastique de l’énergie de tous les intervenants, y compris des spectateurs qui se sont approchés pour voir, filmer ou photographier l’artiste, les danseurs et les musiciens. ».
JOPPOLO GIOVANI- Critique d’Art
OPUS INTERNATIONAL


« Le peintre sollicite tout un rituel libérateur des forces enfouies, comme pour conjurer la mort et renouer, par la transe et l’extase, avec la nostalgie mythique du paradis perdu. Cependant, la fluide colorée que lance ZINE pour irriguer le danseur enfiévrè, est le trait d’union visuel éphémère entre deux signifiances antithétiques : l’expression corporelle et l’intensité picturale… ZINE, par son dispositif, n’est pas le maître d’œuvre distant d’une liturgie dionysique : en artiste, il s’implique. Sur l’autel de la peinture et du délire, il ose sacrifier la figuration de ses œuvres initiales à l’abstraction rythmique jaillissant qu’il dompte puis exorcise(…) Aux «  empreintes magiques » de la toile signée ne faut-il pas ajouter, comme produits artistiques, la bâche colorée du sol part tant de pieds foulés, les tuniques maculées des protagonistes come les images exclusives, fixes et mobiles, des gestes prémonitoires, de cette étrange dance mystique de la lumière ? ».
LE MONDE
KHALIL M’RABET- Artiste Plasticien et critique d’Art

«  Les silhouettes esquissées des musiciens se couvrent de taches, de virgules, de spirales, d’arabesques, de lignes fulgurantes ; « Les signes que je trace sur le tableau n’ont aucun sens, précise l’artiste, mais ils possèdent une charge émotionnelle. Avec Ces musiciens nous avons le même ange inspirateur » . Le saxo et le piano soutenus par la batterie et la contrebasse résonnent, gutturaux, tracassés dans l’arc-en-ciel dense et tellurique que dessine Zine. Mais la musique n’accompagne jamais le peintre. On se regarde, on s’entend, et on passe le cap.(...)La nuit vient de passer telle une étoile filante. Le plaisir n’a pas de mesure. ».
JEAN MARIE TASSET- Critique d’Art
LE FIGAROT

« Zine, a choisi les instruments des sportifs : ballon, balles, boules, roues de bicyclette, autant d’objets qui sont le prolongement naturel et obligé du geste du sportif. Zine a recours au couple sportif-instrument du sport comme moyen de faire œuvre de création, tout en restant distant d’elle. Ce couple s’entend non seulement au sens de dualité mais aussi au sens de la machine physique dont le Petit Robert nous rappelle qu’elle est « un ensemble de deux forces parallèles égales entre elles, de sens contraire » : ce dernier couple est défini comme moteur. Et il est terriblement moteur chez ZINE. N’y a-t-il pas antagonisme entre le ballon qui échappe à toute préhension humaine et le sportif qui en fait son outil, son esclave, le moyen de son dépassement et de sa réussite. L’art du sportif  esr de mairiser le non maitrisable.».
SPORT’ART
CLAUDE MOLLARD- Ingenieur culturel

« Une fois en rang sur la ligne de départ, les cavaliers s’apprêtent au galop, les fusils canons en l’air. Le signal donné, ils se lancent  tout en veillant à rester unis. Telle une vision fulgurante, le tableau surgi spontanément dans les aires , et bientôt évanoui s’inscrit généralement dans le mouvement néo-réaliste, post-moderniste dont s’est toujours réclamé l’art de ZINE . La métaphore de  l’évanscence y trouve sa meilleure  formulation. ».